BALANE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1546 anat. « extrémité de la verge » (
Rabelais, III, 2 dans
Hug. : De bled en herbe vous faictez belle saulce verde ... laquelle ... dilate les vases spermaticques, abbrevie les cremasteres, expurge la vessie, enfle les genitoires, corrige le prepuce, incruste le
balane, rectifie le membre), attest. isolée; les dict. de méd. du
xixes. emploient le terme savant
balanus (
Capuron,
Nouv. dict. de méd., Paris, 1806 et
Nysten 1814)
DG enregistre
balane comme néol.;
2. 1551 zool. (
Cotereau, trad. de Columelle, VIII, 16 dans
Hug. : On y trouve aussi des coquilles et murex, et ouystres, et des petoncles,
balanes, spondiles). Empr. au lat.
balanus « gland du chêne et d'autres arbres » (
TLL s.v., 1690, 31 à 63), d'où, p. anal. de forme, zool. « sorte de coquillage » (
Plaute,
Rud., 297,
ibid., 1690, 64) et anat. (
ves.
Marcellus,
Med., 33, 67,
ibid., 1691, 5); le lat. est lui-même empr. au gr. β
α
́
λ
α
ν
ο
ς « gland, fruits divers en forme de gland, objets en forme de gland », et p. ext. « arbre qui produit le gland » (
Liddell-Scott).