BALADEUR, EUSE, subst. et adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1455 arg. « escroc » (
Procès des Coquillards dans
Sain. Sources Arg. t. 1, p. 96 : Ung
baladeur c'est celluy qui va devant parler a quelque homme d'eglise ou aultre a qui ilz vueilent bailler quelque faulx lingot, chainne ou pierre contrefaite), attest. isolée;
2. arg.
a) 1846
baladeur (
L'Intérieur des prisons, p. 239 :
Baladeur. − Flâneur, rôdeur);
b) 1853
baladeuse « coureuse » (
Nerval,
Bohème galante, p. 146 : − De quoi? observa le jeune homme ... Ce sont les chagrins qui me font boire : pourquoi est-ce que Gustine m'a trahi? − Elle t'a trahi sans te trahir ... C'est une
baladeuse, voilà tout);
3. a) 1872 « poussette de marchand ambulant » (
Larch., p. 39); 1906 (
Nouv. Lar. ill. Suppl. :
Baladeuse [...] Voiture annexe, ouverte sur les côtés, que l'on accroche à un tramway ordinaire);
b) 1906 adj. autom.
train baladeur « train d'engrenages d'un changement de vitesses » (
Ibid., s.v. automobile);
c) 1911 électr.
baladeuse (
H. Génin,
Le Lang. des planches, p. 14).
Dér. du rad. de
balader*; suff.
-eur2*,
-euse*.