BAISSE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1250 « lieu bas souvent marécageux » (
G. de Rochefort, Richel. 1. 9231 dans
Gdf. : Li quau trente jornau sunt pres de Lirons et se tenent d'une part a mes terres et a la
besse et aus prez Johan Negrer) − 1611,
Cotgr.; 1845 (
Besch. :
Baisse [...] Terrain affaissé)
cf. dial. poit. (
Lalanne 1868 :
Baisse [...] lieu bas, vallon, la partie la plus profonde d'une vallée);
2. 1681 géogr. mar. « relief sous-marin proche de la surface » (
Veneroni,
Dict. fr.-ital., 2, 36) attesté sous cette forme uniquement dans le dict. de Veneroni dont l'éd. de 1723 a été retenue par
Bl.-W.5pour dater l'apparition du mot; le texte de 1723 (ds
Quem. t. 2, p. 20) est le même que celui de 1681, v.
basse;
3. a) 1736 fin. « diminution de valeur des effets cotés en bourse » (
Melon,
Ess. pol. s. le Comm., ch. XXIII dans
Brunot t. 6, p. 167 : La moindre
baisse dans les actions consternait leur avidité); d'où 1798
jouer à la baisse (Ac.);
b) 1835 « diminution de prix d'une denrée, ou d'une marchandise »
(Ibid.).
Déverbal de
baisser1*.