BAILLEUR, BAILLERESSE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− 1. a) 1321 dr.
balleour « celui qui donne à bail » (A. Sarthe ds
Gdf. Compl.); 1337
baylleor (
Fontevr., Valette, A. M.-et-Loire,
ibid.); 1690
bailleur (
Fur.);
b) 1835 comm.
bailleur de fonds (Ac.);
2. a) xves. [date du ms.] « celui qui donne » (
Gloss. lat.-fr., B.N. 1. 7679, f
o257 v
ods
Gdf. Compl. : Traditor, oris,
balleur); d'où expressions figurées 1543 (
R. Est.,
Thes., Palpo,
ibid. :
Bailleur de belles parolles, abuseur); 1694 « moqueur, trompeur »
bailleur de bourdes (Ac.), cette expr. est notée comme ,,n'étant plus d'usage`` à partir de
Besch. 1845;
b) av. 1510 jeux « celui qui livre l'éteuf (au jeu de paume) » (
Coquillart, p. 27 ds
La Curne t. 2 : Au beau
bailleur ferme nacquet Qui sache rachasser derrière).
B.− 1694
bailleresse subst. fém. (
Ac. :
Bailleresse. Celle qui baille à ferme, qui passe un bail. Et la dite
bailleresse a affermé cette terre. Ce mot n'est bon qu'en stile de Notaire).
Dér. de
bailler* étymol.
3; suff.
-eur2*,
-eresse*.