BAIGNEUR, EUSE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Subst. masc. et fém.
1. 1310
bainnierres cas sujet de *
baigneeur « celui ou celle qui tient un établissement de bains » (
Li coyers de la taile de la paroche S. Jaque et de la Mazelainne, f
o4 r
o, Cah. de la taille 1301-1318, A. mun. Reims ds
Gdf. Compl. : Wafflars li
bainnierres); 1674
baigneur (
Charles III de La Tremoille,
Extr. des dépenses d'apr.
La Trémoille,
Les La Trémoille pendant cinq siècles, t. 4, 1895, p. 189 ds
IGLF);
2. 1680 « celui ou celle qui se baigne » (
Rich.);
3. a) 1928 (
Lar. 20e:
Baigneur [...] Petit personnage en porcelaine, qui souvent tient lieu de fève dans les gâteaux des Rois);
b) 1956 « jouet représentant un bébé, poupon »,
supra ex. 7.
II.− Subst. fém.
1. 1768 « bonnet à plis » (
Corr. litt., phil. et crit., mai 1768-VIII, p. 71 ds
Proschwitz Beaumarchais, p. 327 : le bonnet au doux sommeil, qui a quelque ressemblance avec la
baigneuse, est réservé au séjour de la campagne) qualifié de ,,vieux`` ds
Boiste 1829;
2. 1829 « vêtement de bain »
(Ibid.).
Du lat.
balneator attesté au sens 1 dep.
Plaute (
Poen., 703 ds
TLL s.v., 1703, 73), avec infl. phonét. de
baigneur*.