BAIGNADE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1796 emploi spéc. à l'époque révolutionnaire (
C. Fr. Cte
de Reinhard,
Le Néologiste fr. ou Vocab. portatif des mots les plus nouv. de la lang. fr. :
Baignade [...] ou immersion [...] un mot aussi neuf que la chose, qui étoit une invention du génie destructif des Jacobins. Elle consistait à plonger plusieurs innocens liés ensemble, dans la Loire ou dans la mer, par le moyen d'une bagarre à sous-pape, qui s'ouvrait tout à coup et faisait disparaître les victimes. Sous le proconsulat de Carrier, dans les départements voisins de la Loire, on voyait fréquemment de ces cruelles scènes), attest. isolée;
b) 1845 (
Besch. :
Baignade [...] Action de se baigner);
2. 1906 (
Pt Lar. :
Baignade [...] Endroit d'une rivière où l'on peut se baigner).
Dér. de
baigner*; suff.
-ade*.