BAFFE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − [L'éd. Am. Salmon de
Ph. de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis indique
bufe sans var. (§ 916) au passage cité d'après l'éd. Beugnot ds
Gdf. et T.-L.,
s.v. bafe]; 1435, 28 janv.
Reg. aux sentences, Arch. Douai ds
Gdf. : lui donna une
baffe; repris en 1750 arg.
baffe (
Vadé,
Lettres de La Grenouillère, p. 35 : Elle m'a encore apliqué une
baffe d'sus l'visage), attesté aussi sous la forme
baffre (
A. Delvau,
Dict. de la lang. verte, 1867).
Formé de l'onomat.
baf, exprimant la notion de « gonflé, boursouflé », d'où la notion de « coup »;
cf. m. fr.
bauffree « soufflet » 1466 ds
Gdf. À rapprocher de l'a. fr.
buffe « coup de poing, tape » (
xiiies. ds T.-L.) et du lat. médiév.
buffa «
id. » 1273 (
Charta Philippi Reg. pro Ecclesia S. Mederici Parisiens. ds
Du Cange, t. 1, p. 769c), issus de l'onomat.
buff- exprimant le souffle, le gonflement.