BACUL, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1466 fig.
bacuz subst. masc. [forme plaisante pour les besoins de la rime] (
G. Coquillart,
Monol. des Perruq., Œuvr. II, 275, Bibl. elz. ds
Gdf. : Soit a Tours, Molins ou Paris, Les escuz font battre les culz. Par cy, par la, telz sont cocuz; Chascun n'a pas argent a tas, Il fault porter doré
bacuz);
xves.
bacul « croupière des bêtes de trait » (
Gringore,
Casteau d'amours, ap. Michel. Poés. Goth., p. 3,
ibid. : Veulx tu avoir le col cassé Ou vivre comme ung sotelet, Estre plus subget et pressé Que n'est un
bacul a mulet?).
Composé de la forme verbale
bat (battre*
) et de
cul*.