BACHELETTE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1461 « jeune fille » (
Villon,
Gr. Test., 665 ds
Gdf. Compl. : Mais que ce jeune bachelier Laissast ces jeunes
bacheletes Non!); signalé comme étant en usage dans le style naïf dep.
Trév. 1704.
Altération, sous l'influence de
bachelier* de l'a.fr.
baisselette « jeune fille », 1285 (
Adam de La Halle,
Li Gieus de Robin et de Marion, p. 362 ds
Gdf. Compl.), lui-même dér. de
baissele « servante », 1260 (
Ech. Val. à éch. S.-Quent., Arch. mun. S.-Quent., 1. 30, A, 4 bis ds
Gdf.), dér. de l'a.fr.
baiasse, baesse, baisse « servante », 1190 (
Evrat,
Bible, Richel., 12457, f
o24 v
o,
ibid.), prob. d'orig. pré-indo-européenne (
Hubschmid, fasc. 2, p. 160 et
FEW, t. 23, p. 140) v. aussi
bagasse.