BACCHANTE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1596 mythol. « prêtresse de Bacchus » (
Vigenère,
Philostrate, 414, éd. 1611 ds
R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 131 : Dyonisus ... luy met en la fantaisie de prendre un habit de
bacchante); 1699 «
id. » (
Fén.,
Tél., 6 ds
DG);
2. 1682, 23 janv., fig. « femme qui se livre sans retenue à l'ivresse, à la débauche » (
Sév., 891 ds
Rob. : Voudrait-il d'une furie, d'une
bacchante, quand même il la pourrait ravoir?).
Empr. au part. prés. subst.
bacchans, antis de
bacchari « avoir le délire inspiré par Bacchus » dep. Plaute (
Amph., 703 ds
TLL s.v., 1663, 37); d'où (à rapprocher de 2) « être dans les transports sous l'effet d'une passion violente » (
Cicéron,
Cat., 1, 26,
ibid., 1663, 60);
Bacchantes au sens 1 (
Ovide,
Met., 7, 257,
ibid., 1664, 63).