BACCHANALE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1355 plur. « fêtes religieuses que les anciens célébraient en l'honneur de Bacchus » (
Bers.,
T. Liv., ms. Ste-Gen. f
o413
eds
Gdf. Compl. : Fu commandé aus consulz que premierement a Rome et puis apres par toute Ytalie il destruisissent les
bachanales); d'où 1680 peint. (
Rich.);
2. 1690 p. ext. (
Fur. :
Bacchanales [...] c'est une rejoüissance ou mascarade qu'on fait au Carnaval, où on se couronne de lierre, & où on imite ces anciennes Fêtes [celles de Bacchus]); d'où 1835 (
Ac. :
Bacchanale [...] Il se dit par analogie d'Une danse bruyante et tumultueuse, dans un ballet, dans un grand opéra. Le second acte de ce ballet, de cet opéra, est terminé par une bacchanale);
3. 1752 (
Trév. Suppl. :
Bacchanale se dit quelque fois d'une débauche faite avec grand bruit).
Empr. au lat.
bacchanalia (plur. de
bacchanal, -is, v.
bacchanal) « fêtes de Bacchus » (
Cicéron,
De Leg., éd. Ch. Appuhn, II, 15).