BABYLONE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1838 (
Ac. Compl. 1842 :
Babylone [...] [a] dans l'Écriture, se dit pour signifier, Un lieu de désordre et de crimes. [b] Dans le langage de la chaire, il veut dire Le monde. C'est une
Babylone. Renoncer à
Babylone); 1857 « ville qui par sa taille et son animation rappelle l'ancienne Babylone »,
supra ex. 1.
P. antonomase de
Babylone, nom de l'ancienne capitale de la Chaldée, sur l'Euphrate; av. 1598 (
Ph. de Marnix,
Differ. de la Relig., II, IV, 2 ds
Hug. : si j'entreprenoy de deduire tous ces misteres par le menu, ce seroit une vraye Babilon, c'est à dire confusion et désordre); lat.
Babylon (gr. Β
α
ϐ
υ
λ
ω
́
ν)
Lucilius, 403 ds
TLL s.v., 1653, 49).