BABILLARD, ARDE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Av. 1555 adj. fém. « qui babille » (
Tahureau,
Poés., 2
ep., p. 20 ds
Gdf. Compl. : Langue
babillarde);
xvies. subst. masc. (Amyot ds
Trév. 1752 : Si un
babillard écoute un peu, ce n'est que comme un reflux de babil qui prend haleine pour rebabiller puis après encore davantage); 1690 p. ext. (
Fur. :
Babillard, se dit aussi d'un indiscret qui ne sçauroit tenir sa langue);
2. 1628 subst. masc. arg. (
Jargon de l'argot réformé ds
Sain. Sources t. 1, p. 192 :
Babillard, un ministre [protestant, c'est-à-dire un confesseur]);
3. 1725 subst. masc. et subst. fém.
id. (
Le Vice puni, ibid., p. 329 :
Babillard, livre.
Babillarde, lettre, épître).
Dér. de
babiller*; suff.
-ard* et
-arde*.