BÉNÉDICTION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− 1. Début
xives. « grâce accordée par Dieu » (
Psautier, B.N. 1761, f
o26
ddans
Gdf. Compl.), attest. isolée; repris au
xviies. (
Pascal,
Pensées, Sect. VII, 499 dans
Rob.); p. ext.
2. 1680 « bien, avantage (que l'on peut estimer dû à la faveur du ciel) » (
Rich.).
B.− 1. xvies. « vœu de bonheur (souvent formulé en remerciement) » (
Marot, IV, 286 dans
Littré);
2. 1606 « souhait solennel de bonheur auquel on accorde un caractère sacré » (
Nicot);
3. 1690 liturg. (
Fur. :
Benediction est une ceremonie ecclesiastique qui se fait pour rendre une chose sacrée ou vénérable).
Empr. au lat. chrét.
benedictio : A 1 « grâce accordée par Dieu » (
Itala, Gen., 27, 38 dans
TLL s.v., 1871, 57); A 2 lat. médiév.
xes. (ds
Mittellat. W. s.v., 1424, 19); B 1 (Tertullien dans
Blaise); B 2 (
Gen. 27, 36,
ibid.); B 3 liturg.
ive-
vies. (
Avell. dans
TLL s.v., 1872, 75);
Benediction a remplacé l'a.fr.
beneïçun (
Roland, éd. Bédier, 2245 −
E. Pasquier,
Recherches, VIII, 37 dans
Hug.).
[La date
xiiies.
Gdf., indiquée par
Dauzat 1968 semble erronée, ce ms. étant daté du début
xives. par
Berger,
La Bible fr. au Moy. Âge, 1884, p. 346.]