BÉNÉDICTIN, INE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− xiiies. d'apr. BL.-W
5; 1566 « religieux de l'ordre de Saint-Benoît » (
Chaumeau,
Hist. de Berry, 255 dans
R. Hist. litt. Fr., t. 5, 1898, p. 287 : l'auditoire de justice, le couvent des
Benedictins).
II.− 1. 1680
Bénedictines hist. relig. (
Rich.);
2. 1748 « édition savante » (
Diderot,
Bijoux indiscrets, II, 5 dans
Littré : Ricarie l'avait traduit, et en avait donné une fort belle édition avec des notes, des scholies, des variantes et tous les embellissements d'une
bénédictine);
Littré signale ,,inusité aujourd'hui``;
3. 1878 « liqueur »
(Lar. 19eSuppl.).
I dér. du lat.
Benedictus (nom lat. de saint Benoît du Nursie, qui fonda cet ordre monastique au Mont-Cassin vers 529); suff.
-in*. II 1 fém. de
bénédictin; II 2 par abrév. de
édition bénédictine : les bénédictins étant spécialisés dans les travaux d'édition savante de textes; II 3 parce que cette liqueur était primitivement fabriquée dans un ancien couvent de bénédictins (
supra B).