BÉDIGAS, ASSE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1835 « bonne personne » (
M. Pomier,
Loc. vicieuses de la Haute-Loire, p. 15 : C'est un
bedigas ou beligas; c'est une bonne
bedigasse); 1881 « niais, bonasse »,
supra.
Prov. mod.
bedigas (
Lou Vodou des Sant. Brancassi dans
R. Lang. rom., t. 21, p. 125 : savou que sias un pau bediga;
cf. Lou Reinard e lou loup, op. cit., t. 42, p. 119 : nostre
bedigas de loup); v. aussi
Mistral t. 1, où le mot désigne d'abord un mouton d'un an, puis qqn qui est bon enfant, un benêt, un niais;
bedigas dér. d'un rad. onomatopéique
bed « sot, niais » que l'on retrouve dans des mots du type m. fr.
bedier (1506, Gringore dans
Hug.) « ignorant, sot » et surtout dial. ang.
bedier «
id. » (
Verr.-On.), v. aussi
bedel(l)e.