BÂILLÉE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1884 fam. « bâillement » (
A. Daudet,
Sapho, p. 25 : Puis il se fit dans la grange redevenue obscure un remue-ménage pénible et lent, des
bâillées, des étirements, de grosses toux).
Terme des dial. ang. (
Verr.-On.) et tourang. (
Rougé,
Le Parler tourang., Paris, E. Lechevalier, 1912), attesté aussi en Ille-et-Vilaine (
Orain) utilisé par
A. Daudet (
cf. Tartarin sur les Alpes, 18 [1885] sans doute comme équivalent d'oïl du prov.
badalhado « long bâillement » [
Mistral]); dér. de
bâiller étymol. 1; suff.
-ée*.