AZEROLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1553 bot.
asarole « fruit de l'azerolier » (
P. Belon,
Observations de plusieurs singularitez et choses memorables, trouvees en Grece, Asie, Iudee, Egypte, Arabie et autres pays estranges, III, 51 ds
H. Vaganay,
R. Philol. fr., t. 43, p. 179 : Les arbres qui portent les
Asaroles sont communs ès iardins de Constantinople); 1562
azarole (
Du Pinet,
Dioscor. ds
Delb.,
Rec. d'apr.
DG); 1651
azerolle (
N. de Bonnefons,
Le Jardinier françois, p. 246 d'apr. R. Arveiller ds
Mél. Dauzat, p. 23); 1694
azerole (Ac.).
Empr. à l'anc. aragonais
azarolla «
id. », attesté dep. 1365 (
Bol. Real Acad. Esp. t. 4, cuad. XVIII, 1917, doc. XXXIX, 12, p. 344, doc. de 1365 d'apr. B. Pottier ds
Fr. mod., t. 16, p. 275), de l'ar.
az-zarūr(a) «
id. ». La forme
azerol(l)e est prob. due à l'infl. de l'esp.
acerola, attesté dep. le début du
xviies. (
Lope de Vega,
Obr. non dram., XI, p. 189 d'apr.
Al.). V. aussi
FEW t. 19
s.v. zarūr(a).