AZE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1583 fig. « âne, sot » (
Tabourot des Accords,
Les Bigarrures, I, 4 ds
Hug. : Comme deux Tholosains fussent bien empeschez à disputer en théologie, où ils n'entendoient guères, l'un dit : Point, point, je sçay bien qu'en dit l'Anastase. Lors un tiers rencontra plaisamment, et leur dit : Que dit l'asne à cet
aze? C'est à dire
asne); 1610 «
id. » (
Beroalde de Verville,
Le Moyen de parvenir Consistoire [II, 77],
ibid.) considéré comme ,,du style bas et comique`` par
Trév. 1704-1771; 1610 loc.
que l'aze les quille, sorte d'imprécation (
Beroalde de Verville,
Parvenir, Minute [I, 144] ds
Hug.); 1832
l'aze me quille «
id. » (
Hugo,
Le Roi s'amuse, p. 455); 1881
azé «
id. », (
A. Daudet,
Numa Roumestan, p. 122).
A. prov.
aze (
xiies.
Pierre d'Auvergne,
Belha m'es ds
Rayn.);
cf. prov. mod. que l'ase te quihe! imprécation (
Mistral t. 2
s.v. quiha).