AYA, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1913,
supra. Hapax.
Empr. à l'anglo-indien
ayah « nurse, femme de chambre aux Indes », attesté dep. 1782 (
India Gaz., 12 oct. ds
NED), lui-même empr. au port.
aia « nurse, bonne d'enfants aux Indes », fém. de
aio « gouverneur, précepteur » attesté dep. le
xves. (
Cronica do Condestabre de Portugal Dom Nuno Alvares Pereira, Coimbra 1911, cap. 2, p. 6 ds
Mach. t. 1). Plutôt qu'issu du got. *
hagja « gardien, protecteur » (
REW3, n
o3985,
Gam.,
Rom., t. 1, p. 382,
DEI s.v. aio, Mach. t. 1
s.v. aio) dont la corresp. en all. est mal affirmée, le port.
aia est empr. au lat.
avia « grand-mère » pris au sens de « femme âgée qui soigne les enfants », le masc.
aio ayant été formé sur le fém. qui n'appartenait pas à la lang. littér. mais au lang. enfantin (lat.
aia dans une inscription chrét.,
Corpus Inscriptionum latinarum, V
suppl., 351 ds
TLL s.v., 14, 19, 56). V.
Cor. t. 1,
s.v. ayo, Schuchardt,
Rom. Lehnw. im Berb., Wiener Sitzungsber., t. 188, pp. 46-50,
C. Michaelis,
Z. rom. Philol., t. 20, p. 166,
E. Richter,
Beiheft zur Z. rom. Philol., t. 82, p. 39.