AVRILLÉ1, AVRILLER, AVRILLET, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− xiiies.
avrillier « d'avril » (
Chans., ap.
Bartsch,
Rom. et Past., III, 8, 1 ds
Gdf. Compl. : Quan voi le tans
avrillier [v.
FEW t. 25
s.v. aprilis, note 2]), attest. isolée;
xvies.
id. (
Vauquelin de La Fresnaye,
Foresteries, I, 5 ds
Hug. : Telles, Francin, que les perletes sont aux
Avrillieres fleurettes, Tel es tu sur les pâtoureaus Qu'on estime estre les plus beaus), seulement au
xvies., mentionné à nouv. par
Besch. 1845 qui le qualifie de ,,vieux mot poétique``.
II.− 1836
avrillet subst. « blé semé en avril » (
Land.); 1900 adj. et subst. (
DG : [...] Blé
avriller, et, substantivement,
avriller, blé d'avril).
III.− 1838 adj. agric.
avrillé (
Ac. Compl. 1842).
Dér. de
avril*; suff.
-é*
, -ier* (devenu
-er après
l mouillée),
-et*. Pour qualifier ou désigner le blé, le mot en tant que terme rural, transmis oralement, a été transcrit avec des suff. divers p. anal. avec d'autres termes désignant ou qualifiant des céréales
(cf. blé epeautré, amidonnier, millet).