AVORTON, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1
remoitié
xiiies. « fœtus sorti avant terme du ventre de sa mère » (
Bible, B.N. 899, f
o60 r
ods
Gdf. Compl. : Que ceste ne soit fete come morte et come
avortons qui est gitez del ventre sa mere); 1379 «
id. (en parlant des animaux) » (
J. de Brie,
Bon berger, éd. Lacroix 84, ds T.-L.); fin
xvies. sens péj. (
Pasquier,
Les Recherches de la France, Paris et Orléans, 1665, p. 615 : Il se presentoit tant de petits
avortons de Poësie, qu'il fut un temps, que le peuple se voulant mocquer d'un homme, il l'appeloit Poëte); fin
xvies. « (en parlant d'un ouvrage) fait à la hâte et sans soin » (
Id.,
ibid., p. 643).
Dér. de
avorter*; suff.
-on1*.