AVOISINER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1554 pronom.
s'avoisiner de « être proche de » (
Thevet,
Cosmogr. I, 4 ds
Hug. : La Numidie, laquelle
s'avoisine des Lybiens); 1580-92 fig. (
Montaigne, II, 6,
ibid. : Pour s'aprivoiser à la mort, je trouve qu'il n'y a que de
s'en avoisiner); 1657 trans. (
Vaug., p. 302 :
Avoisiner. Ce mot n'est gueres bon en prose, mais la pluspart des Poëtes s'en servent, comme quand ils descrivent quelque montagne, ou quelque tour extremement haute, ils disent qu'elle
avoisine les cieux, I'ay dit
la pluspart, parce qu'il y en a qui ne s'en voudroient pas servir).
Dér. de
voisin*; préf.
a-1*; dés.
-er.