AVITAILLEUR, EUSE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − Fin
xives. en gén.
advitailleur « celui qui fournit des vivres » (
Froissart, vol. II, p. 71 et 72 ds
La Curne t. 1
s.v. advitailleur : Nulles pourvéances n'entroyent [...] si ce n'estoit en grand péril [...] Aucunes fois quelques
advitailleurs s'adventurans pour gaigner [...] s'assembloyent et se boutoyent ès bailles d'Audenarde); 1570-75 mar.
id. « celui qui pourvoit un vaisseau de nourriture et d'autres choses nécessaires » (
Montluc,
Commentaires et Lettres, éd. A. de Ruble, Paris 1864-72, t. 5, p. 49 ds
Jal2,
s.v. avitailleur : lesquelles marchandises ont esté prinses par les
advitailleurs du navire) − 1866
(Lar. 19e).
Dér. de
avitailler*; suff.
-eur2*.