AVETTE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1170
evete « abeille » (
B. de Ste Maure,
Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 335 : Dunc autresi com les
evetes De lor diverses maisonnetes Gitent essains granz e pleners);
2. 1385
avette (
Cout. d'Anjou et du Maine, 1, 216, Beautemps-Beaupré ds
Quem.,
s.v. abeille : Cil qui emble
avettes, que l'on appelle eps en France et veilles en Poitou, l'en li doit crever les œilz); souvent attesté au
xvies.; qualifié de ,,vieux mot`` dep.
Fur. 1690; bien attesté dans les dial. mod. du Nord-Ouest : norm. (
Moisy), ang. (
Verr.-On.), v.
FEW t. 25
2, p. 11b. À noter également dans les mêmes régions la forme
apette.
1 dér. de l'a.fr.
ef (abeille*
); suff.
-ette* (
EWFS2,
REW3). 2 du lat. vulg. *
apitta (dimin. du lat.
apis) (
DG, Dauzat68) corresp. dans le nord du territoire gallo-roman, au type
apicula, en usage dans le sud, v.
abeille.