AVENIER, IÈRE, adj. et subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.-Subst. 1. fin
xiie-début
xiiies. « marchand d'avoine » (
Aymeri de Narbonne, éd. L. Demaison, 2125 : Ceus qui fein vendent et toz les
aveniers) − 1292 (
Liv. de la Taille, Paris sous Phil. le Bel ds
Gdf.);
2. 1427 « pers. chargée de l'écurie » (
Charta ... in Reg, 173, ch. 648 ds
Du Cange s.v. avenariae : Thomas Giffart escuier natif du royaume d'Angleterre, maistre
Avenier du Duc de Bedford), attest. isolée; repris au
xixes. (
Hugo,
supra);
3. 1845 agric. (
Besch.).
B.− Adj. 1542 (
Du Pinet,
Pline, XI, 26 ds
Gdf. : Cigales
avenieres); 1571 (
Martin de La Porte,
Les Epithètes ds
La Curne).
A dér. du lat.
avena (
avoine*, étymol. 1); suff.
-ier*;
cf. lat. médiév.
avenarius au sens 1,
xiies. (
Nierm.); B empr. au lat.
avenarius, adj. épithète de cigale (dep.
Pline,
Nat., II, 94 ds
TLL s.v., 1309, 71).