AVELINE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − xiiies. bot.
avellane « espèce de grosse noisette » (
Guill. de Tyr, II, 332 ds
Gdf. Compl. : Noisettes de coudres que l'en claime
avellanes et chasteignes seiches); forme
avellane, avelaine bien attestée jusqu'au
xvies. (
Cotgr. 1611),
avellane repris au
xixe; 1898 (
J. Richepin,
Contes de la décadence romaine, p. 76); 1898
avelane (Nouv. Lar. ill.), synon. de noisette; 1393
aveline «
id. » (
Ménagier, éd. Sté Bibliophile fr., t. 2, p. 271 ds
Fr. mod., t. 23, p. 301 : Buvrages de
avelines Eschaudez-les et pelez...).
Empr. au lat.
(nux) avellana «
id. » (
Celse, 3, 27, 4 ds
TLL s.v., abella, 64, 64) : plutôt attesté sous la forme
abellana (
Caton,
Rust., 8, 2,
ibid., 64, 63);
abellana subst. fém. (
Pline,
Nat., 15, 88,
ibid., 64, 64); dér. de
Abella, nom d'une ville de Campanie.