AVARIER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1723,
Sav[
ary des]
Br[
uslons] (
Dict. universel de Commerce cité par Arveiller ds
Z. rom. Philol., t. 85, p. 128 :
Avarié, Avariée. Ils se disent des marchandises et effets, qui ont été endommagez dans les vaisseaux Marchands, pendant leur voyage). 1752
avarié adj.
(Trév.);
2. 1807
s'avarier pronom. « se gâter, être endommagé par des avaries » (
Destutt-Tracy,
Montesquieu, Livre XIII, p. 267 : ... Celle consommée par le producteur lui-même, ni même celle qui pourrait
s'avarier ou se perdre en magasin); 1866 pronom. arg. (
A. Delvau,
Dict. de la langue verte, p. 151 : Faisander (se) [...] vieillir − dans l'argot des faubouriens... Ils disent aussi
s'avarier); trans. à partir de
Lar. 19e[et non de l'
Ac. 1835, selon
FEW, t. 19
s.v. awariya, 13a].
1 dér. de
avarie*; suff.
-é*; 2 conjug. refaite sur 1, pris à tort pour un part. passé.