AVALEUR, EUSE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1422 « celui qui descend qqc. (du vin en cave) » (
1erregistre aux privileges de la ville de Douai, f
o55 ds
Gdf. Compl. : Sentence rendue par eschevins le II
ejour de mai l'an 1422 touchant les salaires des querqueurs et
avaleurs de vin) −
xvies. ds
Hug.;
2. av. 1449 mines « celui qui travaille dans une mine » (
J. de Stavelot, 230 ds
Gdf. Compl. : Ilh n'en doient avoir nulle paniers, fours mis
avaleurs et descombreurs), attest. isolée, repris au
xviiies. : 1776-77 (
Morand,
L'Art d'exploiter les mines de charbon de terre ds
Descriptions des Arts et Métiers faites et approuvées par Messieurs de l'Ac. royale des Sc., t. 16, section I, § 47-65, 1780), rare;
3. ca 1450 « celui qui dévore avec avidité (au propre et au fig.) » (
Myst. du Viel Testament, éd. du Baron James de Rothschild, XLI, 40421, V, 161 : Quel
avalleur).
Dér. de
avaler1* étymol. A et B; suff.
-eur2*.