AVALAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1280 dr. médiév. « droit levé sur un bateau qui descendait une rivière » (
Cart. S. Medard, f
o119 r
o, A. Aisne ds
Gdg. Compl. : Il me devoient
avalage, paiage et winage de toutes les choses que il menoient ou faisoient mener par ma contee) − 1537,
Documents de Bourgogne, 59 ds
IGLF Techn. rare; mentionné comme ,,vx lang.`` ds
Ac. Compl. 1842; 1302 pêche, lat. médiév.
avalagium « droit de mettre des nasses pour prendre le poisson qui descend » (
Charte de Philippe le Bel, Livre rouge de la Chambre des Comptes de Paris, f
o450 r
o, col. 2 ds
Du Cange s.v.); 1339
avalage (
Chambre des Comptes de Paris, Charta in Regest. donor. Caroli IV et Phil. VI, f
o163 r
o,
ibid.), attest. isolées; repris au
xixes. : 1827,
Baudr. Pêches;
2. a) 1415 février, gén. « action de descendre, de faire descendre » (
Ord., X, 343 ds
Gdf. Compl. : Ils paieront du leur tous ceulz que il convendra avoir avecques eulx pour faire lesdis montaiges et
avalages) − 1704,
Trév.; rare;
b) 1416 août spéc.
avalaige « action de descendre des vins (dans une cave) » (
Ord., X, 376 ds
Gdf. Compl.).
Dér. du rad. de
avaler1* étymol. A; suff.
-age*.