AVAL1, subst. masc. et adv.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Adv. a) ca 1100 « vers le bas » (
Roland, éd. Bédier, 2235 Guardet
aval e si guardet amunt); ,,ne se dit guère que des batteaux, et de ce qui est porté sur les rivières`` dep. 1694,
Ac.; qualifié de ,,v. lang.`` par
Ac. Compl. 1842;
ca 1260 loc. adv.
en aval « vers le bas » (
Brunet Latin,
Trésor, éd. Chabaille 148, ds T.-L. : nature... ordone toutes les choses dou ciel en
aval);
b) 1160-70 loc. adv.
aval le vent « en suivant le cours du vent » (
Béroul,
Tristan, éd. E. Muret, 36 ds T.-L.);
xives.,
ibid.;
ca 1180
a-val l'aigue « en suivant le cours de l'eau. » (
M. de France,
Fables, 96 ds
Dict. hist. Ac. fr., t. 4, p. 563 b); 1548
Aval l'eau « qui périclite » (
E. de La Planche, trad. des Cinq premiers liv. des
Annales de Tacite, L. V, p. 186 ds
Hug.);
cf. aussi
a vau.
II.− Subst. 1534 « côté vers lequel descend un cours d'eau » (Mai 1534, ap. Mantellier, II, 333 ds
Gdf. Compl. : Voyages a pays d'amont et d'
aval); 1379
vent d'aval « vent du sud-ouest » (
J. de Brie,
Bon Berger, éd. Lacroix, 50 ds T.-L.).
Composé de
à* et
val*.