AUTORISER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. xiies. « approuver, sanctionner » (
Les Loherains, Richel. 4988, f
o222 r
ods
Gdf. : Chils cuide et croit ki bien se puet vengier Que tous li mons le doie
actorisier);
xiiies. « certifier, prouver (qqc.) » (
Gautier de Coincy,
Miracles de la Sainte Vierge, éd. Poquet, 273, 516 ds T.-L. : si
auctorisees Sont les euvres la virge monde... Que clerc ne lai douter n'en doit);
id. « donner autorité (à qqn) » (
Id.,
Ibid., ms. Soiss., f
o25
cds
Gdf. : Avoirs les riches
autorize); début
xiiies. part. passé adj. « (d'une chose) digne de créance » (
Chev. au cygne, 1858, Reiff.,
ibid. : Et ly roys Orians a Dieu mierchy deprie, Qu'il y voelle monstrer miracle
auctorisie S'Elyas est ses fieux de sanc sans vilonnie); 1316 dr. « (d'une pers.) qui a reçu autorité ou autorisation » (Fontevr., anc. tit., 642, A. M.-et-Loire ds
Gdf. Compl. : Cognut et confessa Denis de Bor et Amete sa fame souffisanment
eutorizee dou dit Denis quant en cest cas);
2. 1439 « consentir à, permettre légitimement qqc. » (
Escript par Daulche Simar Wille, A. Tournai,
ibid. : Et la vendicion, qui d'icelui hiretage se feroit, en tant que touchoit lesdis menres d'ans,
auctorisier et avoir pour agreable).
Empr. au lat. médiév.
auctorizare « confirmer », ann. 838,
Concil. Tull., Conc., II, p. 783 ds
Nierm. : Cellam Ludovico caesare augusto consulente et auctorizante ad regularis normae rectitudinem perduxerimus.