AUTO(-)MOTEUR, TRICE,(AUTO MOTEUR, AUTO-MOTEUR) adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Adj. 1. 1834 mécan. « qui fait mouvoir, de soi-même » (
Ed. Biot,
Manuel du constructeur de chemin de fer, section II [
Encyclop. Roret] : Des différents moteurs employés sur les chemins de fer; ch. II, De la force de la gravité et des
plans automoteurs, pp. 110-111 : ... lorsque l'inclinaison d'un chemin de fer dépasse 5 millimètres par mètre, les waggons descendent par leur propre poids [...] sur des pentes plus fortes leur accélération peut devenir terrible [...] Un moyen d'user cet excès de vitesse, c'est de lui faire soulever un contre-poids, et c'est ce qui a donné l'idée d'employer la force des chariots descendants à remonter d'autres chariots, au moyen d'un câble qui passe sur une poulie [...] On voit ainsi, dans les environs de Newcastle et de Sunderland, de nombreux exemples de semblables plans inclinés, que l'on désigne en angl. par le nom de
self-acting planes ou de
plans automoteurs);
2. 1877 (
Littré suppl. qui se meut de soi-même).
II.− Subst. Fém. 1928
Automotrice (
Lar. 20e:
Automotrice [...] Véhicule automobile sur rails); 1953 subst. masc.
Automoteur (
Quillet 1953 :
Automoteur [...] Chaland ou péniche à moteur. Se dit partic. de tout navire à moteur p. oppos. aux voiliers et aux vapeurs).
Composé de l'élément préf.
auto-1* et de l'élément suff.
-moteur*, prob. sur le modèle de l'angl.
self-acting terme de mécan., attesté dep. 1824 au sens de « qui marche automatiquement » (
R. Stuart,
Hist. Steam Engine 84 et 85 ds
NED).