AUTHENTIQUER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1260
autenticier « déclarer authentique » (
Liv. de Jost. et de Plet, III, ii, § 8 ds
Gdf. Compl. : Si en viaut hon aver bones letres qui
seit autenticié); 1316
autentiquer «
id. » (A.N. JJ 53, f
o3 v
o,
ibid.);
xvies.
authentiquer (
Ph. de Marnix,
Differ. de la Relig., I, ii, 4 ds
Hug.) considéré comme ,,vieilli`` ds
Ac. 1835;
2. 1690 dr. romain (
Fur. :
Authentiquer une femme, c'est la declarer convaincuë d'adultere, la condamner selon l'
Authentique Ut nulli, qui est la
134. Nouvelle de Justinien, à perdre sa dot et ses conventions matrimoniales, et à être rasée et mise dans un Couvent pour y demeurer deux ans, pendant lesquels il est permis à son mari de la reprendre, à faute dequoy elle y doit demeurer renfermée à perpetuité).
Au sens 1, empr. au lat. médiév.
authenticare « approuver, rendre irrévocable » (
ca 1030
Odo,
Inton., p. 117 a ds
Mittellat. W. s.v., 1280, 26); « déclarer authentique, digne de foi (en parlant de textes) » (1202
Chartae Babenbergensium, 120, p. 157, 12,
ibid., 1279, 69); au sens 2, dér. de
authentique* subst. fém. désignant les
Nouvelles de Justinien (
authentique* étymol. II b).