AUSTÉRITÉ, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. xiiies. « caractère de ce qui est sévère, dur » (
Apocalypse, Ars., 5214, f
o30 r
ods
Gdf. Compl. :
Austerité de peneaunce); 1671 spéc. relig. « mortifications » (
Maucroix,
Homelies ds
Rich. 1680 : Renoncer aux
austeritez);
2. [1606 « âpreté (?) » (
Nicot :
Austérité ou aspreté), attest. isolée]; 1845 au propre « âpreté, aigreur » (
Besch. : L'
austérité de ce fruit, de ce vin. Ce mot est fort peu usité en ce sens);
cf. Trév. 1771 : [...] on ne dit point l'
austérité d'un fruit, quoiqu'on dise un fruit austère.
Empr. au lat.
austeritas au sens 1 (
Sénèque,
Dial., 3, 20, 2 ds
TLL s.v., 1557, 26) au sens 2 (
Pline, 14, 24,
ibid., 1556, 81).