AURICULAIRE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− a) 1532
doigt auriculaire (
Rabelais,
Pantagruel, éd. Marty-Laveaux, XIX, p. 35); d'où 1866 subst.
auriculaire (Lar. 19e);
b) 1561
confession auriculaire (
Calvin,
Comm. s. l'harm. evang., f
o700 v
ods
Gdf. Compl.);
c) 1690
témoin auriculaire (
Fur.).
II.− 1824 anat. « qui concerne les oreillettes du cœur » (
Nysten).
I empr. au lat.
auricularius, méd. « qui a rapport à l'oreille » (
Celse, 5, 28, 12, p. 215, 32 ds
TLL s.v., 1496, 25);
cf. lat. médiév.
auricularius, subst. « confesseur » (1204-09,
Arnold. Lub.,
Chron., 3, 8, p. 150, 24 ds
Mittellat. W. s.v., 1252, 14); II dér. de
auricule*; suff.
-aire*.