AURICHALQUE, ORICHALQUE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1547 chim. « métal à peu près débarrassé de plomb et contenant outre, le cuivre et l'étain, de la calamine en excès » (
Du Fail,
Propos rustiques, ch. 4 ds
Hug. : Autres [oiseaux] qui là et ça volants descouvrent le Renard, dont le plus souvent, avec la chorde de
aurichal tendue, avez la peau); 1597 «
id. » (
J. Bodin,
Théâtre de la Nat., 1. 2, sect. 10 ds
Gay : Quest-ce que l'
aurichalque? C'est lairein du quel la couleur retire à l'or. Mais si nous cherchons autrement la propriété du mot, c'est une confusion d'or avec esgalles parties d'airein, sinon il faut que ce soit or impur et participant à l'airein).
Empr. au lat.
aurichalcum, orichalcum « cuivre jaune » (
Plaute,
Curc., 202 ds
TLL s.v., 1493, 51);
cf. vers 1200,
Théophile, 1. 3, c. 66, 67 ds
Gay : Commixtio [cupri cum calamina] vocatur aes, unde caldaria, lebetes et pelves funduntur, sed non potest deaurari, quando ante mixtionem cuprum non fuit penitus a plumbo purgatum. Deinde facturus auricalcum quod possit denurari sic incipe.