AURÉOLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1291-95 lang. biblique « petite couronne d'or surajoutée à une couronne plus grande et principale » (
Guiart,
Bible, ms. Ste Gen. f
o65
bds
Gdf. Compl. : Et se elle [la couronne de la table des pains de proposition] estoit plaine ou entailliee, nous ne le savons mie, et estoit appelee
oreole);
2. xives. relig. « récompense accidentelle octroyée à certaines catégories de bienheureux » (
Légende dorée, Maz. 1728, f
o281
b,
ibid. : Les vierges avront la couronne qui est dicte
auriole); mil.
xves. p. ext. « éclat de la gloire des saints » (
Sermon des Maulx de Mariage, Bibliothèque Elzevirienne, Paris 1855, II, 6 : Pour venir au thesme predict, Et deschifrer le hariage qu'a le bon homme en mariage, Je trouve qu'il est en tourment Toute sa vie seullement, Par quoy il acquiert et attire l'
aureolle de vray martyre).
Empr. au lat. chrét.
aureola (corona) au sens 1 (
Vulgate, Exod., 25, 24-25); au sens 2, subst. fém., lat. médiév. (1236-37 Caesarius, monachus Heisterbacensis,
Elis., I, 9, p. 358, 8, ds
Mittellat. W. s.v., 1244, 24).