AUMAILLE, subst. fém. et adj.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Subst. 1. début
xiies. « bétail (en gén.) » (
Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 103, 27 ds T.-L. :
almaille petiz ot les granz [animalia pusilla cum magnis]);
2. 1
remoitié du
xiies. « pièce de bétail » (
Lois de Guillaume, 5 ds Bartsch,
Chrestomathie de l'a. fr. : Mais qu'il i oüst cent
almaille), spéc.
id. « pièce de gros bétail à corne » (
Rois, éd. Le Roux de Lincy, 50 ds T.-L. : chaschuns meint cha l'
almaille e le multun qu'il volt tüer); subst. jusqu'à
Fur. 1690; à nouv. dep.
Besch. 1845 vieilli.
B.− Adj. 1694 (
Ac. : Il a un troupeau de bestes
aumailles); qualifié de ,,terme d'anciennes Coutumes`` par
Ac. 1835.
Du lat.
animalia, plur. neutre de
animal (animal*
), avec dissimilation du groupe second.
n'm (an'malia) en
lm (
cf. a. fr.
alme, aume < *an'me,
anima « âme »).