AUDITEUR, TRICE, subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1230 just. « officier de justice » (
Reg. criminel de Saint-Germain-des-Prés, 421, Tanon d'apr. Delboulle ds
R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 127 : Guillaume de Reims, lors
auditeur du chastelet); 1565 spéc.
auditeur à la chambre des comptes « officier à la Chambre des Comptes » (
Est. Pasquier,
Recherches de la France, II, 5 ds
Dict. hist. Ac. fr., t. 4, p. 424 b);
2. a) ca 1262 « celui qui écoute » (
J. Le Marchand,
Miracles N. D. Chartres, éd. Duplessis, 209 ds T.-L. : a touz les
auditeurs pleisoit);
b) 1694 « celui qui vient écouter qqn par goût »
(Ac.).
Empr. au lat.
auditor au sens 2 a, (
Plaute,
Pseud, 429 ds
TLL s.v., 1293, 39); au sens 2 b, (
Cicéron,
Fin., 4, 3,
ibid., 1294, 62); au sens 1, (
Ammien Marcellin, 29, 37,
ibid., 1295, 38).