AUBERGER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1675
auberger (
Nouv. dict. fr.-all. et all.-fr., A Basle pour J. H. Widerhold, 2
eéd., t. 1, p. 91); très rare, considéré comme ,,vieux mot`` par
Ac. Compl. 1842 et
Besch. 1845 prob. par confusion avec l'a. fr.
arbergier (v.
auberge); les deux seules attest. de la forme
auberger relevées antérieurement à 1675, sont des altérations de
héberger* d'apr. les formes mérid. en
au-; fin
xiiie-début
xives.
auberger « loger » (
Entrée d'Espagne [poème franco-italien dû à un anonyme padouan], éd. Thomas, 542 ds T.-L.
s.v. herbergier) et 1
remoitié
xvies.
auberger «
id. » (
Colin Bucher [Secrétaire d'un grand maître de Malte, vit à Malte, Nice, Chambéry ...],
Poesies, 267 ds
Hug.).
Dér. de
auberge*, dés.
-er.