AUBADE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − Début
xves.
albade (
Myst. de S. Bern. de Menthon, 1923 ds
Gdf. Compl. : Une
albade bien gracieuse); 1432
aubade (
Hist. du chevalier Paris et de la belle Vienne, f
o4 r
o,
ibid.).
Empr. à l'a. prov.
albada « aubade », prov. mod.
aubada, attesté dep. 1458 (d'apr.
Pansier t. 3, p. 7), dér. de
alba « aubade » (dep. début
xiiies., H. de La Bachelerie ds
Rayn.), d'abord « aube », du lat.
alba, subst. fém. tiré du lat.
albus « blanc »
(aube1*
). Cette hyp. est préférable à celle de
Marty t. 1, p. 183, pour qui
aubade est empr. à l'esp.
albada, car le
Myst. de S. Bernard de Menthon est un texte appartenant au domaine fr.-prov., et P. de La Cépède, aut. de
Paris et Vienne, est d'orig. marseillaise.