ATTRITION, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1314 chir. (
H. de Mondeville,
La Chirurgie, éd. A. Bos, Paris, t. I, p. 278 : les plaies acompaignans grant
attricion de grant membre avec effusion de mouelle);
2. 1541 théol. (
Calvin,
Instit., 485 ds
Gdf. Compl. : Contrition et
attrition).
Empr. au b. lat.
attritio 1 « action de broyer » (
St Augustin,
Moral. Manich., 2, 16, 46 ds
Blaise); 2 au fig. « action de réprimer, d'écraser (un vice) » (
Id.,
Civ., 11, 22,
ibid.); spéc. théol. « action de réprimer ses vices; regrets que leur souvenir inspire, et résolution de ne plus y céder » (
xiiies.,
St Thomas,
Sum. theol., supplem. q. 1, a, 2, ad. 2
umds
Théol. cath., t. 1).