ATTREMPER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. xies.
atemprer « accorder, harmoniser » (
St Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 119c ds T.-L. : toit en ont lor voiz si
atempredes Que toit le plainstrent e toit le doloserent) − 1572-73 (
Baif,
Eglogue, 6 ds
Hug.);
2. 1180
atempré « qui a reçu la trempe, en parlant de l'acier » (
Fierabras, 654 ds
Gdf. Compl. : Et Galans fist Floberge a l'acier
atempré), attest. isolée; 1580 « tremper le fer » (
Palissy,
Disc. admirables, De la marne, p. 355 ds
Hug. : Je ne sçay si elles [des armes]
furent attrempees par le magnifique Maigret, lequel avoit bruit qu'en cherchant la generation de l'or, ou pierre philosophale, il avoit trouvé une eau qui causoit une merveilleuse dureté aux armures);
3. 1771 technol. verr.
(Trév.).
Dér. de
tremper*; préf.
a-1*.