ATTRAPE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1240 fig. « piège, perfidie » (
Ph. Mousket,
Chron., 4070, éd. Reiffenberg ds
Gdf. : Et Sains Adriiens ki fu pape, Ki moult cremoit lui et s'
atrape [ou
sa trape (?)], Se plainst a Charlon); d'où 1541 « tromperie, mystification » (
Calvin,
Instit., 956 ds
Littré);
2. [
xives.
FEW t. 17
s.v. trappa 356b];
xves. (?) au propre « piège pour attraper des animaux » (
Hist. de Cesar, Triomphe des neuf Preux, p. 314 ds
La Curne : Ilz avoient fléchi les tendres branches des bois, le bout d'en hault fiché en terre fermement, la tige de hors deux piez, ou environ comme ung cercle, à maniere d'
atrape, entre la chées par telle façon qu'impossible estoit à aucun cheval y traverser sans soy enchoper, et cheoir, tant estoit la haye espesse et drue);
3. 1751 technol. (
Encyclop. t. 1 :
Attrape. Se dit dans les fonderies de tables en cuivre, d'une pince coudée qui sert à retirer du fourneau les creusets, lorsqu'ils se cassent).
Déverbal de
attraper* étymol. II et I.