ATTRAIRE, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1100 « attirer, faire venir (qqn) » (
Roland, éd. Bédier, 2255-56 : Dès les apostles ne fut hom tel prophete Pur lei tenir e pur humes
atraire); d'où
xiiies. fig. « charmer, séduire » (
Récits d'un ménestrel de Reims au treizième siècle, publiés par N. de Wailly ds
Dict. hist. Ac. fr.); d'où
xiiies.
attrayant part. prés. adj. « qui a de l'attrait » (
Ph. de Beaumanoir,
Jehan et Blonde, 276 ds
DG : Un regart
atraiant).
Empr. au lat.
adtrahere au sens de « attirer qqn » dep.
Cicéron,
Verr., 4, 61 ds
TLL s.v., 1159, 39; au fig. « attirer vers (par un sentiment agréable, une inclination) » (
Id.,
Lael. 50,
ibid., 1160, 78).