ATTIRER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1275-80 fig. « attirer à soi » (
cf. cependant le glossaire de l'éd. citée) (
J. de Meung,
Rose, éd. F. Lecoy, 4604 : Car Amor, qui forment m'
atyre, Qui par trestouz mes pensers chace Con cil qui par tout a sa chace); 1534
id. « tirer vers soi, entraîner vers soi (qqc.) » (
Rabelais,
Gargantua, éd. La Pléiade, XL); d'où 1580 « (d'un inan.) entraîner par voie de conséquence, causer » (
Mont., ch. XXIII, p. 69 ds
Gdf. Compl.); 1541 « (d'une pers.) entraîner vers soi » (
Calvin,
Instit. chrét. II, c. 3, § 10 ds
Dict. hist. Ac. fr.);
2. 1580 au propre « faire venir à soi (qqc.) » (
Mont., liv. II, p. 137 ds
Gdf. Compl. : L'aymant
attire une aiguille);
xvies. «
id. (qqn) » (
Amyot,
Pyrrh, 45 ds
Littré).
Dér. de
tirer*; préf.
a-1* sur l'a. fr.
atir(i)er, cf. attirance.