ATTIRANCE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1855 « force qui attire vers qqc. » (Ch. Baudelaire ds
la Revue des Deux Mondes, cité par A. François,
la désinence «
ance »
dans le vocab. français, Genève, Droz, 1950, p. 37 ds
Fr. mod., t. 21, p. 221 : Des cieux spirituels l'inaccessible azur [...] s'ouvre et s'enfonce avec l'
attirance du gouffre);
cf. Fleurs du mal, 1857-61, p. 76 et aussi
supra ex. 2.
Dér. de
attirer*; suff.
-ance*. On trouve en m. fr. le subst.
atirance « disposition, convention », dér. de l'a. fr.
atirier «
(ar)ranger, disposer », lui-même dér. de l'a. fr.
tire « ordre » (d'une racine germ. *
tira- exprimant une idée de « (bel) arrangement, beauté »), qu'on trouve aussi dans le fr. mod.
attirail. Le fr. mod.
attirance n'a rien de commun avec son homonyme du m. français.