ATTIÉDIR, verbe.
ÉTYMOL. ET HIST. − Fin
xiies.
atevir au fig. « rendre tiède, moins ardent » (
Sermons St Bernard, 141, 8 ds
Gdf. Compl. : S'il per aventure
at esteiz ateviz en altre tens);
xiiies.
atiedir (
G. de Lorris et
J. de Meung,
Rose, Corsini, f
o130c,
ibid.);
xives.
id. au propre « rendre plus tiède » (
Ph. de Vitry,
Métamorphoses Ovide, éd. Tarbé, 110 ds T.-L. : Elle [la fontenelle] est chaude endroit mïenuit Et endroit midi refroidist, Au soir et au main
atiedist); 1559 pronom. au fig. « se rendre moins ardent » (
Amyot,
Alc., 33 ds
Gdf. Compl. : Ses ennemis
s'attiedirent un peu); peu usité au propre d'apr.
Rich. 1680.
Dér. de
tiédir* (a. fr.
tieve, teve); préf.
a-1*.