ATTENDANT, ANTE, part. prés., loc. adv., adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1269 part. prés. empl. comme prép.
attendens « considérant » (
Arch., S 4947, pièce 4 ds
Gdf. :
Attendens la devotion et l'affection que je ai envers l'ordene de la chevalerie dou temple) − 1402,
ibid.;
2. a) xiiies. subst. « aspirant, tenant d'une joute » (
Rutebeuf,
Œuvres, éd. Jubinal, t. 2, p. 73 : N'i a empereor ne roi Ne seigneur, qu'il est trespasseiz; Mais
atendans i a asseiz Qui beent a la seignorie) −
xviies., Malherbe ds
Dict. hist. Ac. fr. t. 4, p. 291;
b) xives., adj. « qui est en attente » (
Froissart,
Chroniques, ibid. : Cependant, et la fête
attendant, il se partit de Nantes à grand'foison de gens d'armes);
3. ca 1300 loc. conj.
en attendant que (
Marc Pol,
Le Livre, ibid., p. 292 : les deux freres demourerent à Venisse deux ans,
en atendant que Papes fust faiz);
xves. loc. prép.
en attendant de +
inf. (
Villon,
Petit testament, ibid.).
Part. présent de
attendre*.